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Le Train Touristique de Albi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_fer_d%C3%A9partementaux_du_Tarn

   Chemins de fer départementaux du Tarn

http://www.trains-fr.org/facs/lig81.htm

   Trains de Midi-Pyrénées ... et d'ailleurs !

http://trainsmp.free.fr/page134.htm

   Sur les traces des CFDT Castres-Murat et Brassac

http://www.lacaune.com/pagestourisme/popupstourisme/histoire/petit_train.htm

   La Compagnie des Chemins de Fer Départementaux du Tarn

http://tramwaytetg.free.fr/page1.html

   LES CHEMINS DE FER EN TARN ET GARONNE    Les Tramways à vapeur du Tarn et Garonne

s'agit d'une partie de l'ancienne ligne la Ramière à Saint-Sulpice des Tramways à Vapeur du Tarn. La section comprise entre Saint-Lieux-les-Lavaur et Giroussens est disponible. La gare, l'imposant viaduc sur l'Agout et la plate-forme sont toujours là. Bien qu'il n'y ait plus de rail. Les municipalités consultées en Janvier 1973 se déclarent favorables au projet.

Le site découvert, les difficultés commencent. Créer un chemin de fer touristique avec pour seuls atouts une plate-forme en friche et une bonne dose d'enthousiasme, constitue une entreprise bien hasardeuse. A cette étape de l'aventure, deux problèmes se posent. D'abord il s'avère impossible de trouver du matériel roulant à voie étroite dans la région. Ensuite le coût de construction de la voie est évalué à cent mille francs le kilomètre, somme qu'il est improbable de réunir. A l'automne 1974, les communes de Saint-Lieux et Giroussens annoncent leur intention pour l'une de démolir la gare pour l'autre de goudronner le viaduc si le projet n'aboutit pas rapidement.

Mais dans le même temps une nouvelle capitale va précipiter les choses. Dans l'Aude, l'arrêt de l'exploitation ferroviaire des Salins du Midi rend disponible un lot important de matériel à un prix raisonnable. Tout devient possible. Une souscription lancée auprès des amateurs de la région permet de réunir la somme nécessaire a l'achat d'un premier lot de matériel.Enfin le 31 janvier 1975, paraît au Journal Officiel, la déclaration de constitution de l'Association pour la Conservation Occitane de Véhicules Anciens (ACOVA), créée dans le but de construire et d'exploiter le Chemin de Fer Touristique du Tarn (CFTT).

Le 6 juillet 1975 a lieu l'inauguration, en présence de Monsieur Barde, Maire de Saint Lieux, et de M. Jacques Esparbié.

L'ACOVA est une association loi 1901à but non lucratif, ouverte à tous sans exclusive. Depuis ses origines, elle regroupe des bénévoles français et étrangers, issus de différentes catégories socioprofessionnelles. Chacun travaille sur le réseau en fonction de ses compétences et de ses centres d'intérêts : voie, restauration du matériel, exploitation du train touristique, travaux administratifs.

Grâce à tous ses membres, le C.F.T.T. a vu son trafic annuel passer de 6500 voyageurs en 1975 à plus de 24 000 voyageurs par an.

Soit plus de 525 000 voyageurs transportés en 35 ans, ce qui prouve l'intérêt du public pour un tourisme différent, orienté vers la découverte du patrimoine.

L' ACOVA se donne aussi pour mission de sauvegarder, restaurer et entretenir du matériel de transport présentant un intérêt historique ou technique. Elle vise également à encourager le tourisme régional et à promouvoir les centres d'intérêt touristique de l'Occitanie en général et de la vallée de l'Agout en particulier.

La Ramière - St-Sulpice 14 km 0,60 m 1925 1937 51km in Spurweite 60cm

Au 19ème siècle, Lacaune est essentiellement une bourgade rurale et isolée, où la majorité des habitants vit dans des conditions particulièrement difficiles. L'arrivée du chemin de fer sortira peu à peu la commune de son isolement.

La loi de 1880 permet aux élus départementaux, et à eux seuls, de décider la création et la concession d'un chemin de fer d'intérêt local. Dés le début des années 1880, deux blocs s'affrontent. Certains voudraient relier Graulhet à une ligne de réseau principal et ainsi en faire bénéficier les produits de la mégisserie. D'autres penchent pour la constitution d'un réseau local qui relierait plus de cantons depuis Castres jusqu'à la Montagne desservant ainsi Roquecourbe, Vabre, Gijounet, Lacaune et Murat. Les discussions sont longues et passionnées, non seulement sur les contraintes techniques mais également dues à un réel affrontement politique. Dubernard, le baron René Reille et le Vicomte Ludovic de Naurois sont les principaux promoteurs de la ligne de la Montagne. aucun accord n'étant possible, le projet est mis en veille. En 1892, on assiste à une redéfinition du champ politique tarnais et de nouveaux accords voient le jour. Le Petit Train en bénéficie, le vote est enfin acquis grâce notamment à Edouard Barbey qui convaincra les derniers opposés.

De 1902 à 1911, d'immenses chantiers entreprennent l'infrastructure du Petit Train : 20 tunnels, douze grands ponts et viaducs. Jusqu'à 600 travailleurs, espagnols pour près de la moitié, rongent des centaines de milliers de mètres cubes de schiste ou de granit. Nombre d'entre eux y laisseront la vie, ensevelis par les éboulements ou les explosions inopinées. La Compagnie des Chemins de Fer Départementaux du Tarn ne fournira au public que le minimum de commodités aux arrêts, si ce n'est la gare de Lacaune qui reçoit la célèbre décoration en losanges de briques blanches et ... comble du luxe ... des urinoirs. La gare sera détruite. Ne reste que sa grande horloge, visible au Musée du vieux Lacaune. Le Préfet du Tarn signe l'arrêté de reception générale et définitive du réseau le 22 mars 1912.

Trois trains assuraient journellement les transports dans chacun des deux sens : Castres-Murat, Murat-Castres. Fini le temps des diligences cahotant sur des chemins rocailleux. Le Petit Train favorisera le tourisme également.

Avec la première guerre mondiale, les matières premières voient leur prix grimper et dans le Tarn les premiers déficits touchent les chemins de fer secondaires. De 1920 à 1926, l'effort financier consenti par la Nation aide au maintien en activité du Petit Train. Mais un autre ennemi surgit avec l'essor du transport routier, plus économique. La branche Sud résiste, sauvée par la géographie (pas de route de remplacement). Mais après le 2nd guerre mondiale, le Petit Train "coûte" trop cher. La décision définitive de fermeture tombe pour le 31 décembre 1962, suivie de près par la dépose de la voie.

Quelques dates 1er juillet 1905 : ouverture du tronçon Castres-Vabre. 4 avril 1906 : le Bouissas-Brassac. 2 juin 1907 : Vabre-Pierre Ségade. 20 mars 1911 : Lacaune-Murat.

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